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La
Haute Saive |
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C'est dans
ce hameau que vécut Joseph Comblain, un armurier célèbre
au XIXe s. pour avoir inventé un fusil de guerre léger
qui acquerra une réputation internationale.(G.
Abraham)
(Nous ne sommes, il est vrai, qu'à quelques kilomètres de Herstal,
centre mondial pour la fabrication d'armes de guerre.) |
La fin de la rue Cahorday et la
place de la Haute Saive (v.1930) |
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Au
delà de la Haute Saive s'étend la campagne
de la Xhavée. La route qui la traverse serait un
tronçon de l'ancienne voie romaine qui reliait Tongres à Trèves |
La
place de la Haute Saive (v.1950) |
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Formant un rempart entre cette campagne et le village à la façon d'un corps de garde, se dresse la vieille ferme Ancion, berceau d'une famille importante de Saive.
Les "Ancion" seront impliqués étroitement pendant presque deux siècles dans la vie du village. Le plus connu de ses membres sera le bourgmestre Henri Ancion qui sauvera Saive de la barbarie de l'envahisseur pendant la campagne de 1914, lorsque l'armée allemande n'hésitera pas à s'en prendre aux civils.
(Voir le Petit historique pour plus d'infos sur les guerres)
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Les Gens de chez nous |
Henri Ancion |
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La ferme Ancion (v.1970) |
Marie Habran et Joseph Ancion (1934) |
Jean, Joseph et Laurent Ancion (1934) |
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La caserne - Quartier de Cuyper–Beniest |
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Juste
avant guerre (1938), l'armée belge viendra construire
une caserne à la Haute-Saive, précisément
au beau milieu de l'ancien parc du château de Méan.
Pour beaucoup de jeunes appelés, Saive rimera pendant
longtemps avec service militaire. Elle vient récemment
d' accueillir les 2e et 4e Chasseurs à Cheval de
retour d'Allemagne. |
C’est
en 1932, suite au renforcement de la place fortifiée
de Liège, qu’est décidée
l'édification d’un nouveau quartier
militaire à Saive. Commencée en 1939,
la construction des bâtiments est interrompue
par l’invasion allemande le 10 mai 1940.
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A la libération,
certaines unités américaines l’occuperont
jusqu’en 1945. Bien que seul le bloc B soit
achevé, la caserne reçoit dés
1946 le 20ème Bataillon de Fusiliers. (Comme
instructeurs du 3ème Corps de Forestiers.)
En 1951, la construction de la caserne est enfin terminée.
Elle accueille les troupes de l'Artillerie comme centre d’instruction.
La dernière unité d'Artillerie quitte le quartier en 1961 et les
bâtiments, qui souffrent déjà d'un manque d'entretien et
de chauffage, se délabrent rapidement. |
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La caserne à gauche et le château de Méan en
bas. |
La caserne et la Haute Saive en arrière
plan. |
La caserne enfin achevée (v.1952) |
En 1973,
le département de la défense décide
la réhabilitation du site. En 1974, le Centre d'instruction
No 1 vient s'installer à Saive. Il y restera 20 ans.
De 1994 à 1996, le 4ème Bataillon Quartier
Général et Transmissions s’y installe
pour appuyer l'Etat-major de la 1ère Division Mécanisée
venu lui aussi prendre ses quartiers à Saive.
Suivront trois ans de travaux de rénovation
jusqu’en 2001. Si la survie du quartier fut momentanément
menacée, celui-ci connaît depuis mai 2003 une
nouvelle jeunesse en accueillant deux nouvelles unités
en provenance d'Allemagne.
Le 4e Chasseurs à Cheval et le
2e Chasseurs à Cheval / 2 Jagers te Paard ont en
effet fait leur "joyeuse entrée" à Saive
le 12 mai 2003.
Crédit:
Adj. Luc Alardot
Escadron 2e Chasseurs à Cheval
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Il est loin le temps
ou le sieur de Méan de son château de la rue
Cahorday, pouvait contempler ses sujets occupés
aux travaux des champs. |
La rue Cahorday vers 1930,
Juste avant la construction
de la caserne |
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